Encore un épisode qui monte en puissance avec une fin qui a comblé (presque) toutes mes attentes
NB : Les balises spoiler vont de AFFC à ADWD.
L’épisode commence avec une jolie scène entre les deux frères Lannister. Jaime ne peut s’empêcher d’en vouloir à Tyrion d’avoir provoqué leur père (alors même qu’il avait fait un marché avec lui pour le protéger) et Tyrion à Jaime d’avoir pu penser que terminer sa vie dans la Garde de Nuit pouvait lui convenir. On voit, dans cette scène, combien Jaime a peur pour son frère parce que, si ce dernier n’a pas encore compris qu’il ne pouvait pas être son champion, Jaime, lui, le sait déjà. Le fait que Tyrion lui avoue qu’il ne pouvait pas accepter les mensonges de Shae démontre son amour pour cette dernière et on voit combien cela le met mal à l’aise
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ça renvoie forcément au livre et à ce qu’il va lui avouer par la suite.
Je trouve bien que Tyrion ait pu renvoyer à Jaime que son accord avec son père ne pouvait que combler ce dernier (puisqu’il lui permettait non seulement de récupérer son héritier mais, en plus, de se débarrasser définitivement de lui en l’envoyant au Mur) et qu’il n’avait pas envie de le satisfaire, de se laisser mettre hors jeu ainsi (d’autant que ce dernier le sait innocent) et que, de son côté, Jaime ait pu lui faire remarquer qu’il devait cesser de s’en prendre à tout-le-monde parce qu’il avait toujours été là pour l’aider. Sauf que, pour le coup, il ne peut pas le faire et se voit donc obliger de lui faire comprendre qu’il va devoir se faire porter pâle parce que même un enfant de 10 ans pourrait, à l'heure actuelle, le battre. On voit, à la désillusion de Tyrion, combien il a toujours admiré le talent d’épéiste de Jaime et cru en lui pour le protéger.
Pendant que Tyrion demande à Jaime de lui faire envoyer Bronn pour qu’il soit, de nouveau, son champion, celui de Cersei nous est présenté. Et, j’avoue que, si l’acteur a été bien choisi pour représenter (visuellement) le surnom de Gregor Clegane : La Montagne, je préférais cependant l’acteur de la
saison 1 qui était peut-être moins grand mais beaucoup plus crédible dans l’interprétation de la folie meurtrière de Gregor (j’ai encore en tête la scène où il décapite, de colère, son étalon) mais aussi dans le lien de parenté avec Sandor (puisqu’ils avaient, physiquement, une certaine ressemblance). Là, on dirait un joueur de catch, du coup, comme dirait les enfants, il ne fait même pas peur et donne le sentiment de tuer pour de faux
(on est obligé de nous montrer les viscères pour nous faire comprendre que c’est pour de vrai). Je suis bonne spectatrice mais, là, ça ne l’a pas fait : « too much » pour moi (y compris Cersei en train d’enjamber les viscères).
La première scène d’Arya et Le Limier apparait un poil longuet dans le message qu’elle veut transmettre
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mais renvoie forcément au passage où Arya décide de laisser Le Limier mourant plutôt qu’abréger ses souffrances en le tuant
mais ça permet de percevoir l’évolution d’Arya et son apprentissage dans l’art de tuer. Si Syrio a été un mentor pour Arya, Le Limier, lui, apparait plus comme un père spirituel dans le sens où il exerce une influence importante dans sa formation et sa manière de percevoir la mort. L’apparition et la disparition (rapide et sans réelle explication) de Mordeur et Rorge m’ont non seulement surprise mais aussi et surtout mise en colère. Si ça permet de voir qu’Arya a rapidement assimilé les cours du Limier
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et de donner une explication au devenir prochain de ce dernier
, cela aurait pu se faire avec n’importe qui, du coup, pourquoi faire disparaitre ces deux personnages alors qu’ils avaient leur importance dans la storyline de Brienne
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la morsure de Mordeur est, selon moi, importante dans cette dernière, c’est ce qui fait qu’elle va délirer, crier le nom de Jaime, la défigurer encore plus, la faire prendre par la fraternité sans bannière… sans compter que c’est la première chose que remarque Jaime quand ils se revoient. Du coup, me voilà toute confuse car c’est un des passages de Brienne qui m’a le plus marquée, j’ai vécu sa blessure et sa douleur avec elle. Alors je sais qu’elle pourra se faire blesser autrement et par quelqu’un d’autre mais le passage Mordeur / Brienne fait partie des passages que j’attendais et j’suis super frustrée de ne pas pouvoir l’avoir
J’ai cependant aimé que Le Limier encourage Arya à tuer Rorge en lui demandant s’il fait partie de sa liste et en lui faisant dire son nom pour qu’elle puisse le faire en connaissant ce dernier. Du coup, Arya applique la méthode tout juste apprise. Après, j’ai trouvé qu’essuyer Aiguille sur le cadavre était « too much » mais comme j’aime bien leur duo, j’ai trouvé ça choupi aussi
En ce qui concerne Jon, je ne trouve pas forcément que l’acteur ait progressé dans son jeu mais sa storyline et son personnage montent en puissance, ce qui lui permet d’être plus intéressant. Jon prend de plus en plus d’assurance et tente d’imposer ses idées en mettant en avant ses connaissances acquises lors de son infiltration chez les sauvageons. Il propose donc de boucher le tunnel pour empêcher les géants de détruire la porte et permettre à l’armée de Mance de pouvoir utiliser ce dernier. J’ai aimé qu’il tente de faire comprendre que c’était la dernière bataille de la Garde de Nuit, qu’après cette dernière, elle n’aurait sans doute plus lieu d’être puisqu’il n’y aura plus de menace au-delà du Mur et qu’il était donc essentiel de penser autrement, de changer leurs habitudes. En refusant d’aller dans son sens, Alliser apparait très conservateur et incapable de s’adapter aux changements en cours. Du coup, il préfère le remettre à sa place plutôt que perdre la face devant ses hommes.
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Bref, vivement l’élection du 998ème lord commandant
Même si le constructeur va dans le sens d'Alliser, on voit qu’il n’en est cependant pas convaincu, que le discours de Jon l’a fait réfléchir. En tout cas, il est clair que les choses vont bouger et j’ai hâte !
La scène Tyrion / Bronn permet de rejoindre l’évolution que ce dernier connait dans le livre et, par là-même, son ascension sociale à travers son mariage avec Lollys (laissant entendre, dans la série, qu’il a obtenu cette dernière en trahissant Tyrion concernant sa mission de veiller au départ de Port-Réal de Shae). J’aime beaucoup Bronn parce qu’il assume pleinement ses ambitions et son opportunisme et c’est ce qui fait, je pense, que Tyrion n’arrive pas à lui en vouloir. Même si on le sent mal à l’aise dans ses vêtements de lord, on voit aussi combien il est déterminé à conserver ce titre et sa place dans le monde. Après, j’avoue avoir été surprise en l’entendant évoquer l’éventuelle mort de la sœur ainée de son épouse parce que, pour le coup, ça ferait très Littlefinger comme manière de procéder et je ne le vois pas devenir comme ce dernier. En tout cas, même s’il a toujours été clair avec Tyrion concernant leur relation (mercenaire qui vend son épée), on voit aussi combien il l’apprécie et est désolé de se voir lui refuser d’être, de nouveau, son champion. J’ai aimé qu’il lui fasse comprendre que sa demande d’être son champion face à la Montagne va au-delà de tout l’or et des remerciements du monde puisqu’il a de forte chance, face à ce dernier, de perdre sa vie.
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De tout manière, seul Oberyn avait une chance de remporter le combat parce car il sait manier la seule arme permettant de le faire (c’est-à-dire sans approcher La Montagne) : la lance.
J’ai aussi aimé qu’il lui fasse comprendre que ce n’est pas parce qu’ils sont amis qu’il doit perdre la vie pour lui d’autant que, de son côté, il n’a jamais risqué la sienne pour lui. C’est bien qu’il ait pu lui dire qu’il l’aime mais qu’il s’aime aussi suffisamment pour ne pas avoir envie de mourir parce que c’est complètement humain. Le fait que Tyrion lui tende la main montre qu’il ne lui en veut pas et je trouve ça très fair-play de sa part. Leur poignée de main est belle parce qu’elle en dit long sur leur attachement respectif et leur émotion à devoir se séparer ainsi. De même, la dernière phrase de Bronn montre combien il espère que Tyrion s’en sorte vivant.
Du côté d’Essos, Daenerys succombe (déjà) à Daario
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alors même que Jorah est encore là, ce qui m’énerve fortement parce que, dans le livre, elle ne s’intéresse à ce dernier qu’à son départ car elle est bien plus troublée par Jorah qu’elle ne veut bien l’admettre.
Après, l’avantage, c’est qu’ils auront mis moins de temps à se tourner autour et à accumuler les niaiseries. En tout cas, une scène, pour moi, quasi inutile si ce n’est qu’elle montre que Daenerys a décidé de gérer pleinement sa vie y compris sexuelle et permet aux téléspectatrices de profiter d’une belle paire de fesses pendant 7 secondes.
Du coup, pour que les téléspectateurs ne se sentent pas lésés, Mélisandre leur offre sa nudité pendant : 2 minute 30 (comme quoi, on est encore loin de la parité entre les hommes et les femmes
). Là encore, rien de bien passionnant dans cette scène, si ce n’est qu’on apprend que Stannis est (enfin) sur le départ et que Mélisandre sait utiliser le mensonge quand il est nécessaire parce que, dit-elle, «
les mensonges peuvent amener les hommes à la vérité ». Ça permet aussi de rappeler (pour la énième fois) l’adoration et la dévotion de Selyse envers le Maitre de la Lumière et, par là-même, sa capacité à sacrifier les siens (y compri sa fille unique) si ça lui était demandé. Cette scène montre aussi combien Mélisandre est dans la manipulation avec Selyse : la laisser penser que c’est elle qui va avoir besoin d’elle lui permet de l’avoir complètement de son côté. Après, elle était déjà suffisamment endoctrinée pour ne pas avoir besoin de cette discussion pour suivre aveuglément les consignes de Mélisandre.
On comprend, tout comme Jorah, que Daario a passé la nuit avec Daenerys à sa manière de sortir de ses quartiers privés la chemise encore ouverte et je le trouve bien prétentieux pour assurer qu’elle est de bonne humeur
J’ai aimé que Jorah fasse comprendre à Daenerys qu’il n’est pas dupe de sa relation avec Daario. Après, c’est un peu culotté de sa part de parler de confiance quand on sait qu’il l’a, dans un premier temps, trahie en informant Westeros de ses faits et gestes. J’ai aimé que, plutôt que de lui laisser croire qu’elle a raison, Jorah prenne position quand Daenerys lui annonce qu’elle a envoyé Daario reprendre Yunkaï. A son discours, il est clair qu’elle n’a pas appris de son erreur (concernant la mort du père de Hizdahr zo Loraq). Du coup, je ne peux que remercier Jorah de lui dire qu’en agissant ainsi, elle se comporte, finalement, comme eux et que, si elle veut que les esclaves connaissent autre chose que la violence, elle se doit de leur proposer autre chose. C’est bien que, pour illustrer ses propos, il lui fasse remarquer que, si Ned Stark avait fait ce qu’elle s’apprête à faire aux Maitres, il ne serait pas à ses côtés en train de se racheter en l’aidant à libérer les esclaves. Bref, elle se doit de leur permettre d’évoluer, de leur laisser une chance de changer. Du coup, elle se rappelle (enfin) de Hizdahr zo Loraq et décide de l’emmener pour être son ambassadeur auprès des Maitres de Yunkaï. Le fait qu’elle suive le conseil de Jorah est une belle reconnaissance pour lui et j’ai aimé le voir bomber le torse quand elle lui autorise à dire à Daario qu’il l’a fait changer d’avis
La deuxième scène entre Arya et Le Limier est touchante dans la manière dont il lui confie son traumatisme d’enfance (et l’impact de ce dernier sur sa vie) mais aussi et surtout dans son acceptation à ce qu’elle nettoie et recouse sa plaie.
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Peut-être aussi parce que leur road movie arrive à sa fin et que, si leur séparation se devait d’être pour qu’Arya poursuive son évolution, leur binôme va aussi terriblement me manquer.
J’ai trouvé intéressant qu’il lui fasse comprendre que quoiqu’elle ait vécu, le fait d’avoir connu une enfance heureuse et d’avoir été aimée de sa famille est une force qu’elle ne doit ni négliger, ni oublier. Le fait qu’Arya lui donne alors l’attention et l’aide qu’autrui ne lui a jamais offert est vraiment touchant. L’image est belle, ce qu’elle représente aussi.
En ce qui concerne Brienne, je trouve que la série n’est pas très sympa avec elle : en la faisant évoquer sa recherche de Sansa au premier venu, elle apparait plus blonde qu’elle ne l’est dans le livre. Heureusement, la chance est avec elle puisque ce dernier n’est autre que Tourte. Du coup, ben, ça fait plaisir de le revoir et de percevoir que, de son côté, il a évolué aussi en améliorant sa cuisine (en tout cas, il a trouvé sa vocation, sa passion pour cette dernière transparait dans son discours). J’ai adoré qu’il continue à mal prononcer Winterfell (Winterhell
), ça renvoie à sa dernière scène avec Arya et j’aime bien ce type de clin d’œil. Bref, même si je rejoins Podrick concernant l’imprudence de Brienne, cette dernière a bien fait de suivre son instinct puisqu’en confiant à Tourte son allégeance à Catelyn Stark (et sa promesse de ramener ses filles chez elles), elle obtient de lui une information de taille : le fait qu’Arya soit encore en vie. J’ai aimé que Tourte renvoie que Brienne est une personne de confiance parce que c’est une qualité propre à cette dernière et je trouve bien de le mettre en avant. Podrick met, une fois encore, en avant ses connaissances sur les grandes familles de Westeros et suggère l’idée qu’Arya soit allée aux Eyrié auprès de sa tante puisqu’elle est sa dernière parente en vie. Alors, je comprends qu’il faille donner un peu de consistance au personnage de Podrick (par rapport au livre) mais je ne voudrais pas non plus que ça se fasse au détriment de celui de Brienne parce que l’idée d’aller aux Eyrié vient, à la base, d’elle et c’est parce qu’elle apprend la mort de Lysa, qu’elle décide de changer de direction. En tout cas, on voit que la relation Podrick / Brienne a évolué : chacun commence à prendre soin de l’autre mais aussi à se dire les choses, s’écouter et se respecter.
La scène Oberyn / Tyrion est magnifique tant le jeu des acteurs est juste. J’ai aimé qu’Oberyn fasse comprendre à Tyrion qu’il n’a pas été dupe sur la tentative de corruption de Cersei avant le procès et qu’il valide ainsi la certitude de Tyrion concernant le désir de sa sœur de le voir mort et cela depuis toujours. J’étais vraiment contente de voir que les scénaristes avaient conservé le passage où Oberyn évoque sa première rencontre avec Tyrion alors qu’il n’était qu’un bébé car je trouve ce dernier essentiel pour comprendre ce qu’a vécu Tyrion et ainsi expliquer (même si je ne l’accepte toujours pas) son geste à venir. J’ai trouvé touchant qu’il finisse son histoire en lui disant qu’il n’était en rien un monstre, juste un bébé (presque) comme les autres. C’est bien aussi qu’il lui ait renvoyé le fait que Jaime intervenait lorsque Cersei le faisait souffrir. Cette scène permet aussi de rappeler pourquoi Cersei lui en veut tellement : avoir, de par sa naissance, provoqué la mort de sa mère parce que, même si cela apparait injuste et cruel, un tel traumatisme peut engendrer ce type de ressentiment. L’émotion de Tyrion est très belle, celle qui suit l’annonce d’Oberyn (d’être son champion) aussi : on voit qu’il s’autorise, de nouveau, à y croire et on ne peut que le comprendre : Oberyn est très fort
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il est vraiment dommage qu’il fasse cette erreur de se relâcher avant la fin du combat.
En tout cas, j’ai trouvé ce dernier magnifique quand il évoque son désir de justice : c’est un personnage qui a beaucoup de classe et qui est très bien interprété par Pedro Pascal.
La scène où Sansa construit Winterfell en neige n’a pas été à la hauteur de mes espérances (mais je m’y étais préparée parce que ces dernières étaient grandes
). J’avais imaginé un Winterfell beaucoup plus grand, une Sansa aux joues rouges complètement prise par la passion de cette reproduction et un Littlefinger bien plus fougueux. Du coup, j’ai trouvé la scène mollassonne mais cela n’enlève en rien la qualité de la photographie et de la réalisation. Robin est parfait en enfant gâté qui ne tolère pas les remontrances et la frustration. Ceci dit Sansa s’est montrée bien susceptible parce que, s’il est clair que Robin a été maladroit, il est clair aussi qu’il n’a pas cherché (dans un premier temps) à détruire son œuvre. En tout cas, ça nous permet de voir à quelle vitesse ce dernier se met en crise et je le trouve vraiment crédible par rapport au livre. Littlefinger apparait un poil pénible avec sa démarche et sa tonalité de voix toujours identiques mais je le rejoins complètement dans son discours : Lysa aurait dû mettre des gifles à Robin depuis bien longtemps et celle de Sansa ne peut que lui être bénéfique (si ça peut l’empêcher d’être comme Joffrey, c’est déjà ça de gagné). Après lui avoir glissé le fait que, pour avoir une maison plus belle, il faut d’abord détruire l’ancienne, il lui assure avoir tué Joffrey pour venger Catelyn qui a été la seule femme qu’il ait aimée. En même temps, si Joffrey s'est réjoui des Noces Pourpres, celui qui les a orchestrées, c’est Tywin. Bref, son excuse ne tient pas vraiment la route mais Sansa ne semble pas l’avoir perçu. J’ai trouvé intéressant qu’il lui dise que, dans un monde meilleur, elle aurait pu être sa fille parce que je continue à ne pas comprendre pourquoi les scénaristes ont choisi de faire d’Alayne la nièce de Littlefinger et non la batârde parce que ça enlève vraiment du sens à la démarche de ce dernier. A défaut de ne pas avoir pu épouser sa mère et de ne pas l’avoir eu comme fille, ben, il se dit que l’embrasser peut être pas mal
Du fait que ce baiser tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, on ne peut que se demander s’il ne l’a pas fait pour provoquer la jalousie de Lysa et ainsi avoir l’excuse de la tuer (en mettant en avant le fait qu’il a voulu protéger Sansa). La scène devant la porte lune est terrible parce que, juste après avoir parlé de la hauteur, de ce qu’il advient des corps et tenté de pousser Sansa dans le vide, c’est Lysa qui se voit y tomber. J’ai vraiment ressenti le vide et la peur de Sansa, la folie, la colère, la désillusion de Lysa et la haine et la détermination de Littlefinger (quand il pousse cette dernière dans le vide). Kate Dickie a été magnifique dans son interprétation de Lysa : sa souffrance m’a touchée autant qu’elle l’avait fait dans le livre. C’est terrible de voir cette femme amoureuse mourir en ayant, comme dernières paroles de l’homme pour qui elle a tué, la révélation qu’il n’a jamais aimé que sa sœur.
Alors, en ce qui me concerne, je suis plutôt contente que Marillion n’existe pas, d’abord parce que je le trouvais insipide (et juste là pour endosser le meurtre de Littlefinger) et ensuite parce que ça met du piquant à la storyline. J’ai hâte de voir comment Littlefinger va s’en sortir.
Voilà, il ne reste que 3 épisodes et encore plein d’évènements à venir, ils devraient donc être, tous les 3, riches en action et en émotion