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 Episode 07 - The Gift

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AuteurMessage
Kiwee
Commandant de la Garde Royale
Kiwee


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MessageSujet: Re: Episode 07 - The Gift   Episode 07 - The Gift - Page 4 Empty2/6/2015, 02:27

J'ai pas encore vu l'épisode je suis totalement à la bourre, je suis trop de série en même temps ^^ Ce sera mon programme de demain Very Happy et j'éditerai mon post pour donner mon avis Smile
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Yelrahc
Anobli pour son courage
Yelrahc


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MessageSujet: Re: Episode 07 - The Gift   Episode 07 - The Gift - Page 4 Empty2/6/2015, 12:53

Regarde le 8 dans la foulée ^^
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Fantôme
Grand Questionneur Royal
Fantôme


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MessageSujet: Re: Episode 07 - The Gift   Episode 07 - The Gift - Page 4 Empty7/6/2015, 01:55

Episode 07 - The Gift - Page 4 756750374

Jon et Tormund sont sur le départ, du coup, ce dernier se voit être libéré de ses chaines sous le regard de plus en plus noir d’Olly et celui plus calculateur d’Alliser. Je continue à ne pas comprendre le choix de D&D de faire partir Jon alors même qu’il est Lord Commandant et que ça pue la mutinerie à plein nez, je reste curieuse de voir des scènes inédites concernant cette expédition mais je crains aussi de voir les portes du Mur rester closes à son retour d’autant qu’il emmène Edd-La-Douleur avec lui : il ne lui reste donc plus que Samwell comme allier sur ce dernier. Ça va être chaud pour lui d’être seul face à des frères dans le doute concernant le choix de Jon de s’allier aux sauvageons. Il est pertinent de la part de Jon de donner le commandement de la Garde à Alliser le temps de son absence parce que, même si cela est dangereux de lui livrer un tel pouvoir, mettre en avant sa confiance en lui et son respect envers ses compétences apparaît la meilleure manière de l’avoir de son côté ou en tout cas lui être suffisamment redevable pour ne pas le trahir. Après, je rejoins complètement Alliser : réaliser une telle expédition est insensée, dangereuse et irrespectueuse pour ses hommes qui ne comprennent pas sa démarche. Bref, sa place est sur le Mur à préparer ces derniers à accepter les sauvageons. Samwell, étant toujours prévoyant (et connaissant l’importance d’en posséder pour avoir une chance de survivre de l’autre côté du Mur), offre à Jon le Verredragon qu’il avait découvert au Poing des Premiers Hommes afin qu’il puisse se défendre, en cas de besoin, contre les White Walkers. Ce geste ne peut pas être anodin, Jon devrait donc en rencontrer lors de son expédition.

Beaucoup de Samwell dans cet épisode et j’en suis bien heureuse, c’est un personnage qui a ses propres POV, je trouve donc bien qu’il ait des scènes en lien avec ces derniers. A défaut d’être en route pour Villevieille, ce ne sera pas sur un bateau que ces dernières se réaliseront mais au sein de la Garde de Nuit et ça ne me gêne pas plus que ça d’autant qu’elles sont de qualité en particulier celles avec Aemon. Le jeu de Peter Vaughan est tellement juste que cela en est troublant, c’est comme si j’avais vu l’acteur lui-même s’éteindre. J’ai aimé toutes ses (dernières) scènes, celle où il compare l’enfant de Vère / Gilly à Egg, son petit frère, parce que j’ai aimé cette référence à ce dernier. Le fait qu’il encourage Vère / Gilly à l’emmener au sud laissant entendre qu’ils ne sont pas en sécurité au sein de la Garde redonne l’espoir que la storyline de Samwell retrouve celle du livre en le faisant partir, avec elle, à Villevieille.

Les marques sur les bras de Sansa démontrent la maltraitance qu’elle subit au quotidien et valide le fait que Ramsay est un pervers pur et que personne ne peut le changer. Il apparaît donc normal que Sansa demande de l’aide à Theon : elle fait la seule chose qu’elle puisse faire sachant qu’elle est continuellement enfermée dans sa chambre et qu’elle ne peut, par là-même, pas agir.  D’autant que Theon est le plus à même de comprendre ce qu’elle vit puisqu’il subit aussi le sadisme de Ramsay. Sansa essaie donc de l’atteindre dans ses sentiments (y compris au niveau de sa culpabilité en lien avec sa trahison envers sa Maison) afin qu’il aille allumer la bougie en haut de la tour et ainsi alerter concernant sa situation. Même si Sansa lui renvoie son identité propre tentant ainsi de lui permettre de se reprendre en main, il est clair que Theon est encore Reek et, par là-même, sous l’emprise de Ramsay. Il ne peut donc pas trahir ce dernier : il connaît mieux que personne sa cruauté et appréhende d’en faire les frais s’il venait à apprendre qu’il a aidé Sansa. Du coup, je n’ai pas été surprise (je trouve d’ailleurs cela terriblement juste par rapport au traumatisme et au conditionnement qu’a vécu Theon) de voir ce dernier informer Ramsay de son plan. Et puis, quelque part, il est préférable qu’il ait agi ainsi, ça va permettre à Ramsay de baisser sa garde en étant convaincu de sa loyauté et sa soumission envers lui. Agir tout-de-suite aurait été une erreur, Ramsay étant conscient d’une possible alliance entre Theon et Sansa, là, il pense que cette dernière ne se réalisera pas.  

Brienne continue à veiller et est loin d’être une nouille : elle sait bien que ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de bougie à la fenêtre que Sansa n’encourt pas de danger, elle est consciente qu’elle est peut-être dans l’impossibilité d’envoyer le signal mais il lui est difficile d’agir sans avoir un minimum d’informations sur ce qui se passe à Winterfell, elle ne peut pas intervenir à l’aveugle, ce serait suicidaire.

Les derniers mots et la mort d’Aemon m’ont touchée, l’hommage de Samwell aussi. Je suis contente que ce dernier ait fait le choix de le veiller jusqu’au bout. Cela démontre combien il était attaché à lui et je trouve bien que cela soit montré. Sa tristesse se transforme rapidement en peur lorsqu’Alliser lui fait comprendre qu’avec la disparition d’Aemon, il perd le dernier de ses amis parce que c’est une réalité et que c’est plutôt inquiétant.

Exceptionnellement, Sansa se voit avoir le droit de sortir de sa chambre pour être escortée jusqu’à son époux. Cette scène montre qu’elle est loin d’être soumise à Ramsay, qu’elle ne reste pas passive. Même si elle prend le risque de morfler encore un peu plus dans la chambre à coucher, en renvoyant son statut de bâtard, elle marque des point en accentuant les doutes de Ramsay en lien avec la grossesse de Walda et, par là-même, la possibilité de perdre son statut d’héritier, elle va dans la brèche perçue lors du repas du 5x05 en espérant mettre des tensions entre le père et le fils (d’autant qu’il est clair que c’est la seule chose qui touche Ramsay) et ainsi se faire oublier, détourner son attention d’elle et, par là-même, agir plus à sa convenance. Au passage, elle récupère ce qui semble être une sorte de grand tire-bouchon, reste à voir ce qu’elle compte en faire : l’utiliser en arme ou ouvrir sa porte. La promenade aura été plus que constructive puisqu’elle apprend aussi que Jon est Lord Commandant de La Garde de Nuit et qu’il peut donc lui apporter refuge. Bref, elle connaît, à présent, sa destination future. Et, au vu de ce que Ramsay a fait à cette vieille dame (=écorchée vive), il est temps qu’elle quitte Winterfell. En lui montrant cette dernière, Ramsay lui fait comprendre non seulement qu’il est au courant de son plan mais aussi de ce qu’il est capable de faire aux personnes qui le trahissent. Et, je comprends les larmes de Sansa parce qu’il est clair que Ramsay est intelligent et, par là-même, bien plus dangereux que Joffrey, il va donc lui être plus difficile de s’échapper. Sansa évolue d’une manière pertinente, sans entrer dans la vengeance pure et dure, elle continue à développer son talent en matière de manipulation que Littlefinger lui a enseigné et je trouve que ça met de la crédibilité à sa storyline.

L’hiver arrive, le temps devient de plus en plus rude et Stannis et son armée en prennent pleinement conscience. Il va être difficile, comme l’a très bien fait remarquer Ramsay, pour les hommes de Stannis d’avoir l’énergie d’affronter ceux de Roose. Davos appuie sur cette réalité auprès de Stannis pour mettre en avant le risque que ce dernier est en train de prendre puisqu’au rythme où cela va, ils vont tous mourir (de froid et de faim) avant d’attaquer Winterfell. Bref, le temps presse d’autant que certains commencent à déserter. Du coup, je ne cesse d’en vouloir à Jon de ne pas l’avoir envoyé auprès du clan des montagnes, il aurait bénéficié d’hommes qui, comme ceux de Roose Bolton, connaissent la rudesse du Nord. Stannis a raison de renvoyer à Davos qu’ils ne peuvent ni attendre, ni repartir sur leurs pas, non seulement pour son image, sa réputation mais aussi parce qu’ils n’auront pas, avec l’hiver qui arrive, de deuxième chance sachant qu’ils sont dans l’incapacité de connaître la durée de ce dernier. On ressent bien l’appréhension qu’il engendre et sa dangerosité, cela se perçoit à travers la neige et le froid qui apparaissent de plus en plus importants. Et il est clair que, si Stannis n’agit pas maintenant, il est perdu. Son charisme me fait fondre et je suis vraiment heureuse que la série ait réhabilité son personnage d’autant que Stephen Dillane interprète ce dernier parfaitement. Au départ de Davos, Stannis fait part de ses doutes envers les visions de Mélisandre et je ne peux que le comprendre puisque tout semble aller de travers pour lui, et cela depuis le début, alors même qu’il a suivi ses conseils. Et, si Mélisandre assure s’être vue marcher sur les remparts de Winterfell, elle ne dit pas que Stannis était à ses côtés. Du coup, ça ne me rassure pas pour autant. Du coup, ce serait vraiment c*n que Stannis finisse par accepter de sacrifier Shôren pour, au final, ne pas survivre à cette bataille. Sans compter que je ne veux pas que Shôren meurt. Pour le moment, il envoie promener Mélisandre et sa proposition et j’espère qu’il s’y tiendra. Je ne vois pas pourquoi cette petite devrait mourir alors que Gendry n’a eu le droit qu’à des sangsues et Stannis à une partie de jambes en l’air, il semble donc qu’il y ait d’autres moyens que la mort pour obtenir ce dont Stannis a besoin. Et j’aime qu’il le lui dise parce que ça valide mon ressenti, mon incompréhension envers sa demande de sacrifice humain. La victoire ne mérite pas la mort de son enfant. J’appréhende d’autant plus la mort de Stannis qu’il n’y aura plus personne pour arrêter Mélisandre, Selyse ne sera sûrement pas un frein, au contraire, elle donnera sans hésitation sa fille brûler.  

S’il est vrai que le viol a déjà été maintes fois mis en avant dans GoT (y compris lors de l’épisode précédent), la tentative envers Vère / Gilly démontre que les frères de la Garde de Nuit ne sont plus cadrés (puisque leur Lord Commandant est absent) et que les débordements commencent à se faire. Stannis s’en doutait et c’est ce qui l’a motivé, à juste titre, à emmener ses femmes avec lui. L’intervention de Samwell valide, une fois de plus, le fait que Vère / Gilly est son moteur, ce qui le rend courageux et le fait évoluer. Et je trouve bien que l’on perçoive aussi l’attachement de cette dernière envers lui, le défendant à son tour. Samwell est beau lorsqu’il rappelle à ses frères qu’il a tué un White Walker et un Thenn et qu’il va tenter sa chance avec eux, il a des valeurs chevaleresques  et j’aime qu’elles soient mises en avant.  Je ne comprenais pas pourquoi Jon n’avait pas emmené Fantôme avec lui pour aller de l’autre côté du Mur, cette scène permet de percevoir l’intérêt de l’avoir laissé au sein de La Garde de Nuit : veiller et protéger Samwell face à une éventuelle mutinerie mais aussi l’aider à convaincre Alliser d’ouvrir la porte à son retour, s’il lui venait l’envie de les laisser closes. Alors, s’il peut sembler étrange que Vère / Gilly fasse l’amour juste après avoir vécu une tentative de viol, cela s’avère cependant un des mécanismes de défense qui existe pour occulter le traumatisme que cela engendre : recherche de réassurance auprès d’une personne que l’on aime et dont on a confiance. D’autant que c’est elle qui en fait la démarche, si cela avait été Samwell, elle l’aurait repoussé. Au même titre que Jon, Samwell rompt ses vœux et je me dis que ce n’est pas anodin : La Garde de Nuit a fait son temps, elle va disparaître avec la fin des White Walkers ou évoluer mais elle ne sera plus la même. En tout cas, j’ai préféré cette manière d’emmener le dépucelage de Samwell que celle du livre où les pleurs de Vère / Gilly (même s’ils sont compréhensibles) raisonnent encore dans ma tête et portent sur mes nerfs. Là, elle apparaît tout à ce qu’elle fait et bien au clair avec cette décision.

Les esclavagistes ont oublié, en route, ce qu’ils avaient décidé concernant Jorah et Tyrion mais ça ne me gêne pas parce que la scène est bonne. Jorah se voit attribuer une histoire où la réalité est mélangée à la fiction et Tyrion - pour pouvoir poursuivre sa route vers Meereen avec lui - obliger de convaincre de l’acheter aussi. A défaut de passer pour un grand guerrier, il démontre sa capacité à faire rire, ce qui n’était pas l’effet recherché mais lui permet d’obtenir sa place auprès de Jorah, le but est donc atteint. Sauf qu’il continue à vouloir imposer son idée, du coup, même si Jorah n’a eu de cesse de lui dire de la fermer, Tyrion ne semble pas avoir intégré cette nécessité (en même temps, cela se comprend puisque sa verve lui a permis plus d’une fois de s’en sortir), du coup, il s’en prend une.  

De son côté, Daenerys a annoncé à Daario son mariage avec Hizdahr zo Loraq et, en dehors d’une pointe de jalousie, ce dernier ne semble pas s’en offusquer. Je ne suis pas fan de son personnage mais j’ai trouvé bien qu’il renvoie à Daenerys le fait qu’elle soit la seule personne de Meereen à na pas être libre parce que c’est une réalité, lorsqu’on a son statut, on n’est pas libre de faire ce que l’on veut, on se doit de penser d’abord au bien-être de son peuple. Par contre, il reste sur son idée de faire tuer tous les grands maitres et les grands sages le jour des jeux parce que, selon lui, si elle n’est pas le boucher, elle sera la viande. Bref, il la pousse à détruire l’ensemble des maitres pour cesser la rébellion et lui donner toute autorité, celle que se doit d’avoir, selon lui, tout dirigeant. Je continue à le soupçonner de ne pas être honnête avec elle, de l’utiliser.  

La Reine des Epines se frotte au Grand Moineau et tente, en vain, de faire relâcher ses deux petits-enfants. Elle lui renvoie le fait que, plutôt qu’être un homme du peuple, il ne fait que répondre aux demandes de Cersei. Sauf qu’elle se trompe et c’est ce qui fait qu’elle n’arrive pas à le convaincre de libérer Margaery et Loras : le Grand Moineau ne répond pas à Cersei (ni à l’argent d’ailleurs), uniquement aux Dieux et a bien l’attention de remettre de l’ordre (et de la foi) à Port-Réal. Bref, Olenna se fait remettre à sa place et c’est quelque chose parce que rarissime, du coup, elle menace non seulement de couper les vivres mais aussi de le faire accuser des répercussions que cela aura sur la population. Sauf que, là encore, ça ne perturbe pas le Grand Moineau qui lui rappelle la force de la masse et ce qu’elle peut réaliser lorsqu’elle ne craint plus les nantis. Cet homme fait peur parce qu’on sent qu’il ira jusqu’au bout, qu’il ne se laissera corrompre par personne, qu’il n’écoutera que ce que sa foi lui dictera.

De son côté, Tommen ne digère pas l’arrestation de Margaery et en perd donc l’appétit. Il crie son impuissance à ne pas pouvoir libérer la femme qu’il aime alors même qu’il est le roi.  Même s’il est clair que Cersei ne parlera pas en faveur de cette dernière auprès du Grand Moineau, il est clair aussi qu’elle s’est proposée à le rencontrer à sa place pour le préserver, pour qu’il ne subisse pas un nouvel échec et, en cela, Cersei est touchante. Ce qui est terrible, c’est qu’elle pense encore avoir la situation bien en main alors que l’on sait déjà que ce n’est pas le cas : il est trop tard pour stopper le Grand Moineau dans sa prise de pouvoir. Tommen ne peut déjà plus mettre en œuvre ce qu’il avance (= se débarrasser de l’ensemble des moineaux) sans déclencher un bain de sang. Ils sont trop nombreux et trop fanatiques et il serait, comme le dit très bien Cersei, le premier à être victime de cette guerre. Ses larmes lorsqu’elle le sert dans ses bras, sa prise de conscience qu’il est, avec la mort de Joffrey, son unique garçon sont touchantes. Cersei aime ses enfants et se bat comme une lionne pour les protéger de la prophétie et, en cela, elle est très attachante.

Après la mère et son fils, c’est au tour du père et sa fille d’avoir une petite conversation. Et, s’il est vrai que Myrcella fait terriblement princesse Disney, cela peut s’entendre puisqu’après tout, elle est princesse et que, pour le moment, en dehors de sa séparation avec sa mère, elle n’a vécu qu’un conte de fées puisque amoureuse de celui qui lui est promis (ce qui est rarement le cas lorsque le mariage est arrangé). Du coup, il est normal qu’elle ne comprenne pas ce que Jaime lui demande : toute adolescente qu’elle soit, elle a bien intégré la raison de son départ à Dorne (qu’elle ne souhaitait pas) et, alors qu’elle aime Trystan, il lui est demandé de repartir à Port-Réal. Pour le coup, c’est elle qui a raison et il est bien qu’elle renvoie à Jaime cette réalité et qu’elle lui impose son choix de rester auprès de celui qu’elle se doit d’épouser. Choix bien plus diplomatique que celui de suivre Jaime. Maintenant que Myrcella a fait comprendre à ce dernier combien il a été stupide dans sa démarche, je me dis que nous devrions tendre vers de la pertinence. En tout cas, je l’espère parce que, pour le moment, la storyline de Dorne est bien loin d’être à la hauteur de ce qu’elle aurait pu proposer.      

De son côté, Bronn poursuit sa chanson débutée avec Jaime lors de l’épisode précédent. Les Aspics, enfermées dans la cellule faisant face à la sienne, ne peuvent que constater, tout comme nous, que Bronn a une belle voix. Si elles n’ont pas brillé lors du combat du 5x06, elles apparaissent cependant plus mordantes (en particulier lorsque Bronn laisse entendre qu’il ne peut pas se battre contre des femmes) et je les préfère ainsi. Daenerys n’ayant pas voulu montrer ses seins, c’est Tyerne qui se voit obligée de les montrer pour satisfaire le cotât exigé par HBO. Alors, oui, cette exigence apparait lassante en particulier dans l’image que cela renvoie de la femme mais, cette scène n’est pas forcément gratuite puisque Tyerne démontre à Bronn qu’il ne devrait pas, justement, prendre les femmes à la légère et ne les percevoir que comme une poitrine parce qu’elles peuvent aussi être dangereuses et remporter face à un homme. Et, alors qu’il ne perçoit pas ce qu’elle est en train de faire (= augmenter sa pression sanguine pour accélérer l’effet du poison), il se voit être de plus en plus mal et, par là-même, devoir supplier Tyerne de lui donner l’antidote. Bref, elle finit par lui faire dire ce qu’elle veut pour qu’il puisse sauver sa vie. Cette scène permet de montrer la dangerosité des Aspics (et rappeler, apparemment, la liberté des mœurs en particulier sexuelle des Dorniens (nnes) ). Après, je ne cache pas qu’il est décevant de voir que Tyerne apparait plus efficace grâce à ses atouts féminins que ses compétences de guerrière. En tout cas, même si cela apparait bien naïf, j’suis bien heureuse que Tyerne trouve Bronn séduisant parce que c’est ce qui fait qu’il est encore en vie et, comme j’aime beaucoup son personnage, ça m’arrange.

Littlefinger poursuit la mise en place de son plan en invitant Olenna à la rejoindre dans ce qui a participé à son ascension (mais qui fait, à présent, partie du passé) : son bordel. Là encore, en le voyant en train de regarder l’ampleur des dégâts par le trou où il aimait veiller au travail de ses employés, on ressent comme un brin de nostalgie des premières saisons. Cela permet aussi de percevoir le chemin parcouru depuis ces dernières. Olenna a raison de se méfier de Littlefinger, elle sait que c’est lui qui a orchestré le meurtre de Joffrey et qu’il est, par là-même, au courant que c’est elle qui l’a mis en œuvre et que, s’il la trahit, elle ne pourra plus aider ses petits-enfants. Bref, elle se sent piégée et ça la met de mauvais poil. Du coup, elle le menace de le faire tomber avec elle s’il venait à se jouer d’elle et, en échange de son silence, elle exige son aide. Littlefinger remonte dans mon estime parce que son plan apparait plus complexe que je ne le pensais : il continue à jouer sur tous les fronts, à éliminer progressivement tous ceux qui gênent ou peuvent gêner son ascension (s’ils venaient à percevoir son plan) : Lannister, Tyrell, Bolton… Et je ne peux que rejoindre Olenna quand elle dit « J’aurais dû me douter de votre retour à la minute où les choses se sont gâtées ». Il est (encore et toujours) à l’origine du Bronx qui règne à Port-Réal et cela en passant pour irréprochable, allié de tous : Olyvar pour faire tomber les Tyrell / Lancel pour faire tomber Cersei.

Jorah se prépare à jouer les gladiateurs et l’ambiance avant l’entrée de ces derniers dans les arènes est bien retransmise. On peut presque sentir leur sueur et (pour certains) leur peur. Jorah, lui, n’a réagi et ne pense, par là-même, qu’à une chose : retrouver Daenerys qui s’avère être présente puisqu’elle accompagne (à contrecœur)  Hizdahr zo Loraq dans ce qui est coutume de faire les jours avant les jeux : le tour des arènes inférieures pour honorer les combattants de sa présence. J’aime toujours autant Hizdahr zo Loraq qui prend le temps de la familiariser à la tradition afin de lui faire comprendre et accepter cette dernière. On ne peut pas dire qu’elle fasse beaucoup d’effort pour cela, ce qui, au lieu de la rendre à l’écoute de son peuple, la rend dédaigneuse alors qu’il est clair que ça fait plaisir à cet homme d’avoir sa présence. Jorah, tout ému d’apprendre la présence de sa reine et désireux de lui montrer sa force et son courage pour qu’elle le reprenne à ses côtés, se lance sans autorisation dans l’arène. Sauf que la Daenerys de la série est bien loin (au mon grand damne ! ) d’être aussi troublée par Jorah que celle du livre. Du coup, même si sa combativité (sans pour autant tuer ses adversaires) l’a fait s’arrêter (dans sa démarche de partir) et regarder le combat avec attention et émotion (alors même qu’elle ne savait pas qui il était), elle reste dans sa rancœur, exigeant qu’on l’emmène hors de sa vue. Du coup, ça fait mal au cœur pour lui mais je me dis qu’il a encore une chance de la convaincre puisqu’ayant gagné, il devrait aller faire les jeux. En tout cas, même si c’est un ours vieillissant, il est toujours aussi passionné et il est vraiment dommage que la série ne développe pas les affects de Daenerys envers lui parce que cela mettrait un peu plus de profondeur à cette dernière qui apparait, finalement, terriblement superficielle. Après, le fait que Tyrion fasse son apparition va (peut-être) lui permettre de prendre de la consistance, il devrait l’aider à devenir plus intelligente dans sa manière de régner, de gouverner. En tout cas, j’ai adoré son entrée en scène, lui renvoyant le fait qu’il était son cadeau et, au vu de la tête de Daenerys lorsqu’il lui apprend son nom, j’ai hâte de voir comment Tyrion va la convaincre de ne pas le tuer. En même temps, il lui a fait, lui aussi, un très beau cadeau en ayant tué son père. Nous entrons dans l’inconnu dans la storyline de Tyrion et Daenerys et j’appréhende comme j’ai hâte de voir comment D&D vont gérer cette dernière.  

Cersei ne semble toujours pas percevoir la menace qui plane sur elle et s’autorise donc le luxe d’aller narguer Margaery qui, à juste titre, perçoit sa jubilation à la voir croupir dans un cachot (sans aucun privilège attendu avec son rang) alors que, de son côté, elle continue à bénéficier de son confort et profiter de la voie libre que lui offre son arrestation en matière de manipulation envers Tommen et, par là-même, de règne. Et j’aime que Margaery lui montre qu’elle est loin d’être une buse, qu’elle sait très bien son rôle dans son arrestation. Elle connaît les travers de Cersei et compte bien ne pas avoir à les supporter alors même qu’elle est dans un cachot. Du coup, elle l’envoie promener aussi violemment que sa gamelle de gibier. Je crois que leur relation est définitivement détruite, elles ne pourront plus être hypocrites l’une envers l’autre. Cersei n’a vraiment pas le talent et l’intelligence de Littlefinger en matière de manipulation : elle apparait grillée au niveau des Tyrell et il est inconscient, selon moi, de se satisfaire de cette réalité. De toute manière, elle n’aura pas profité longtemps de ce qu’elle pense être sa grande victoire puisque le Grand Moineau  l’a fait demander et il n’est jamais bon d’être appelé par ce dernier. La scène est juste parfaite dans la manière dont elle monte en puissance. Cersei l’interroge, dans un premier temps, sur ce qui attend Margaery et Loras, sur les peines qu’ils encourent et, alors qu’elle le remercie de dispenser la justice qu’ils méritent et s’apprête à partir, le Grand Moineau se lance dans un discours sur le septuaire où ils se trouvent. Cersei, alors même qu’elle se fiche complètement de ce qu’il lui raconte, écoute d’une oreille (par politesse), un sourire un poil moqueur sur les lèvres. Or, si elle l’avait réellement écouté, elle saurait que ça pue du c*l pour elle, que ce dernier est tellement investi dans sa foi qu’il n’écoutera que cette dernière, qu’il ne fera aucune exception en matière de justice et que cela vaut aussi pour elle. Elle ne tique toujours pas quand il lui renvoie ce qu’elle lui avait dit lors de leur première rencontre (« Il en sera de même pour tous, grands seigneurs comme petit peuple ») sans la lâcher du regard. C’est amené avec une telle finesse que Cersei n’a rien vu venir et jusqu’au bout, elle n’arrive pas à croire en ce qu’il est en train de lui dire, son regard change au rythme de sa compréhension et de sa prise de conscience qu’il va oser ce qu’elle n’avait même pas envisagé. Et si sa déglutition difficile démontre son inquiétude grandissante, elle persiste cependant à conserver son sourire mais le regard du Grand Moineau est devenu, au fil de son discours, tellement dur que l’on sait déjà que son sourire va finir par disparaître parce qu’il est clair qu’elle n’aura pas gain de cause, que son statut ne l’épargnera pas de la justice des Sept. A l’entrée de Lancel, elle sait qu’elle est piégée mais elle a beau rappeler, au même titre que Margaery, qu’elle est la reine, elle a beau menacer sa geôlière, elle se voit jetée au cachot. Le m*rde ne fait que commencer et c’est terrible à dire mais j’ai hâte de voir à quel point, elle s’y est mise.    

Je ne sais pas si je vais réussir à rattraper mon retard (charge de travail oblige) mais je vais essayer d’être à jour pour le dernier épisode de la saison, histoire de pouvoir le partager avec vous  Razz
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